À la mort d'Odette, sa grand-mère qui l'élève depuis vingt ans, Do se retrouve désemparé dans la maison « foutoir » où il traînait une existence de jeune homme veule, inconsistant, bourré de télé et de mauvaise bouffe. L'enterrement qui rassemble Carine, la mère démissionnaire de Do, Muriel, la tante, et quelques vieilles commères, réveille le souvenir de l'éternel absent, Georges, le père de Do. Ressurgissent les querelles, les non-dits, les rancoeurs, la fascination, l'amour névrotique que ces deux femmes et Do portent au même homme? Dans la même veine que Le magot de Momm (NB octobre 2001) ou Le répit (NB mai 2003), tableaux sans concession des atmosphères familiales étouffantes, Hélène Lenoir décrit, dans un style étonnant de vérité, la confusion de pensée, l'angoisse, la montée de la folie chez Carine, culpabilisée et étouffée par une famille redoutable. (source : les-notes.fr)