Fascinée dès l'adolescence par Malraux puis par Proust, l'auteure ne cesse, au cours de sa carrière de journaliste et d'écrivain, de s'interroger sur leur vie et leur oeuvre, suivant attentivement toute manifestation ou tout écrit à leur sujet. Elle se lie avec Florence Malraux qui la presse d'écrire un ouvrage sur son père qui a noté dans ses Antimémoires : « Proust est un anti-Chateaubriand. Chateaubriand est un anti-Rousseau. J'aimerais être un anti-Proust ». Périodiquement, elle revient à ce projet qui la conduit à de multiples réflexions sur le lien entre un écrivain et ses écrits. Alix de Saint-André évoque joliment son enfance et ses premiers apprentissages, ainsi que ses débuts un peu chaotiques à la télévision et dans la presse. Sa vie professionnelle, voyages, personnalités rencontrées, servent ensuite de fond à cette quête passionnée de la pensée et de l'identité des auteurs qu'elle considère comme les plus grands. Douée d'une vaste culture littéraire et d'un humour certain, qu'elle exerce parfois à son encontre, elle conte avec légèreté son parcours et ses découvertes, dans le style vif de Papa au Panthéon (NB août-septembre 2001). (source : les-notes.fr)