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Titre : | Fille de Tunis |
Auteurs : | Olivia Elkaim |
Editeur : | Paris : Editions Stock, 2023 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-234-09235-8 |
Format : | 1 vol. (331 p.) / 22 cm |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Tunisie ; Colonisation ; Secret familial ; Alcoolisme |
Fille d’un juif algérien et d’une descendante de pieds noirs tunisiens, catholiques d’origine corse et sicilienne, la journaliste Olivia Elkaim exorcise par l’écriture un blues existentiel et une alcolo-dépendance renforcés par le Covid. Pour briser un silence familial « qui la mortifie », elle « fouille » la branche maternelle de sa famille, s’attachant particulièrement à la personnalité libre de sa grand-mère Arlette, indocile, indifférente et tendre qu’elle a beaucoup aimée, dont elle se sent comme habitée.
« Seule l’écriture sauve, cette amarre lancée vers mes ancêtres ». Dans cette autofiction qui retrace sa généalogie féminine occultée, remontant jusqu’à son arrière-grand-père, l’auteure (Les oiseaux noirs de Massada, Les Notes janvier 2011) poursuit la quête de son passé familial, déjà traité dans de précédents romans. Elle évoque la Tunisie française, l’exode des pieds noirs à Marseille, la vie libre de sa grand-mère, sa plongée dans l’enfer du jeu et de l’alcool qui empoisonnera ses proches. Elle persiste à la voir avec des yeux d’enfants. Le mélange de la grande et de la petite histoire, parfois fantasmée, le recours à la troisième personne, auquel s’ajoute de surcroît son vécu, nuit parfois au rythme du récit, en imposant de fréquents allers-retours dans le temps. Il reste que la qualité de l’écriture, la force évocatrice et le talent de conteuse justifient qu’on s’attache à cet intéressant témoignage de douce vie coloniale et de l’exil qui l’a suivi. (D.M.-D. et M.-N.P.)
« Seule l’écriture sauve, cette amarre lancée vers mes ancêtres ». Dans cette autofiction qui retrace sa généalogie féminine occultée, remontant jusqu’à son arrière-grand-père, l’auteure (Les oiseaux noirs de Massada, Les Notes janvier 2011) poursuit la quête de son passé familial, déjà traité dans de précédents romans. Elle évoque la Tunisie française, l’exode des pieds noirs à Marseille, la vie libre de sa grand-mère, sa plongée dans l’enfer du jeu et de l’alcool qui empoisonnera ses proches. Elle persiste à la voir avec des yeux d’enfants. Le mélange de la grande et de la petite histoire, parfois fantasmée, le recours à la troisième personne, auquel s’ajoute de surcroît son vécu, nuit parfois au rythme du récit, en imposant de fréquents allers-retours dans le temps. Il reste que la qualité de l’écriture, la force évocatrice et le talent de conteuse justifient qu’on s’attache à cet intéressant témoignage de douce vie coloniale et de l’exil qui l’a suivi. (D.M.-D. et M.-N.P.)
Exemplaires
Code-barres | Cote | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
A0060705735 | R ELK F | Valbonne | Romans | Disponible |
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