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Titre : | Le café sans nom |
Auteurs : | Robert Seethaler, Auteur |
Editeur : | [S.l.] : Sabine Wespieser, 2023 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978284805492 |
Format : | 246 p. / 18 |
Langues: | Français |
Langues originales: | Allemand |
Mots-clés: | Vienne ; Années 60 |
Dans un quartier populaire de Vienne en 1966, Simon, la trentaine, logé chez une veuve de guerre, vit de petits boulots trouvés sur le marché. Grace à l’appui de son ami boucher il devient gérant d’un café miteux. Son travail acharné lui permet d’embaucher Mila, fille venue de la campagne pour travailler à l’usine mais depuis peu au chômage.
C’est l’occasion pour le célèbre auteur autrichien (Le dernier mouvement, Les Notes janvier 2022) de dresser, sur une dizaine d’années, une galerie de portraits des habitués du café autour des deux personnages principaux. En de courts chapitres, les saynètes se succèdent révélant la personnalité d’un catcheur, d’une crémière, d’un ivrogne et autre vieille femme frivole… Des liens ténus de solidarité apparaissent dans une ville en reconstruction. La pauvreté du quartier est manifeste. La narration d’événements ordinaires tout comme de situations dramatiques est menée de façon succincte avec une distance proche de la froideur. Les réflexions se succèdent parfois en monologue intérieur, parfois comme une capture de conversation, ce qui rend l’ensemble plutôt vivant. On ressent la nostalgie de l’auteur pour le passé de sa ville natale, la fragilité des vies des gens modestes jusqu’à la fermeture du café et la fin du rêve que cet endroit incarnait. (J.D. et L.G.)
C’est l’occasion pour le célèbre auteur autrichien (Le dernier mouvement, Les Notes janvier 2022) de dresser, sur une dizaine d’années, une galerie de portraits des habitués du café autour des deux personnages principaux. En de courts chapitres, les saynètes se succèdent révélant la personnalité d’un catcheur, d’une crémière, d’un ivrogne et autre vieille femme frivole… Des liens ténus de solidarité apparaissent dans une ville en reconstruction. La pauvreté du quartier est manifeste. La narration d’événements ordinaires tout comme de situations dramatiques est menée de façon succincte avec une distance proche de la froideur. Les réflexions se succèdent parfois en monologue intérieur, parfois comme une capture de conversation, ce qui rend l’ensemble plutôt vivant. On ressent la nostalgie de l’auteur pour le passé de sa ville natale, la fragilité des vies des gens modestes jusqu’à la fermeture du café et la fin du rêve que cet endroit incarnait. (J.D. et L.G.)
Exemplaires
Code-barres | Cote | Localisation | Section | Disponibilité |
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A0060705687 | R SEE C | Valbonne | Romans | Disponible |
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