Juin 1956-décembre 1958. La famille Cazalet est endeuillée par le décès des plus âgés et rajeunie par de nombreuses naissances. Après la disparation du chef de famille, dit « le Brig », les trois fils à la cinquantaine vont reprendre l’entreprise familiale avec plus ou moins de succès. Le temps des privilèges, des immenses maisons, des domestiques à profusion, des bals et des chasses à courre se termine. Il faut s’adapter et les difficultés financières ne facilitent rien. Cependant malgré quelques brouilles, l’esprit de famille reste toujours présent. C’est le cinquième tome de l’histoire de cette famille anglaise que nous suivons depuis 1937 et qui fit connaître Elizabeth Jane Howard (Nouveau départ (La Saga des Cazalet ; 4), Les Notes novembre 2021). Elle termina le dernier tome juste avant sa mort au grand regret de ses fans. Le roman plonge dans une atmosphère démodée mais chaleureuse, vivante et follement sympathique. Les personnages sont devenus des amis et il est très dur de devoir les quitter définitivement. L’écriture est fluide, classique à l’image des tomes précédents et la lecture toujours aussi plaisante. (M.-F.C.)