Titre :
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Une amitié
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Auteurs :
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Silvia Avallone ;
Françoise Brun
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Année de publication :
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2022
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ISBN/ISSN/EAN :
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979-10-349-0490-7
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Format :
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1 vol. (524 p.) / 21 cm
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Langues:
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Français
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Langues originales:
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Italien
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Mots-clés:
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Mère//Fille
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Italie
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Adolescence
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Avis du comité de lecture :
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ROMAN italien : Silvia Avallone "Une amitié" - 3& En 2019, Elisa, la narratrice, 33 ans, professeure d’université, décide de se replonger dans ses journaux intimes d’adolescente pour écrire son premier roman sur son amie Beatrice, avec qui elle a vécu une amitié fusionnelle, avant qu’une trahison ne les sépare. Ainsi, dans les années 2000, Elisa vit avec son père dans une petite ville balnéaire du sud et fait la connaissance de Beatrice au lycée. Tout les oppose : Elisa, peu sûre d’elle, se réfugie dans les livres ; Beatrice, belle et extravertie, est une battante. Leur milieu social et familial est différent. Cependant, elles sont très proches pendant cinq ans. Le père d’Elisa va initier Bea à Intern,et sans imaginer qu’elle deviendra une influenceuse célèbre sur les réseaux sociaux treize ans plus tard. Elisa raconte leur relation avec sa fin brutale en faisant des allers-retours entre le passé et le présent. Avec une écriture précise et percutante, l’auteure décrit parfaitement l’ambivalence des sentiments amicaux et le passage de la jeunesse à la vie adulte. Un roman qui se dévore ! * Lu par Dominique JALLIFFIER, BPT Valbonne
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En ligne :
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À quatorze ans Elisa voit sa vie basculer. Ses parents se séparent à nouveau. Tandis que sa mère, fantasque et irresponsable, repart dans le nord de l’Italie avec son frère drogué, son père, un universitaire confit dans ses recherches, entend l’élever à T, petite ville balnéaire du sud. Elle rencontre alors Béa, une ado de sa classe, avec qui elle noue une amitié aussi passionnelle qu’improbable tant leurs personnalités et leurs milieux sont différents. Situé au début des années 2000, ce roman est traversé par les problématiques de la jeunesse de l’époque, entre la culture punk omniprésente et les débuts de la révolution numérique. Avec une finesse étonnante, l’auteure (La vie parfaite, Les Notes avril 2018) pénètre l’intimité de deux ados privées d’un modèle maternel cohérent et avides de profiter de toutes les nouveautés. Elles sont toutes deux très douées. Mais tandis qu’Elisa, au physique banal, est une cérébrale contrariée par une demande exorbitante d’affection, Béa, une prometteuse beauté, se révèle au contraire au fil des ans une manipulatrice. Les ruminations d’Elisa et l’enchaînement mélodramatique des faits dérapent parfois dans l’emphase, le ton de trop ; leur répétition allonge inutilement le récit. Mais la subtilité du regard et de l’écriture reste l’incontestable maîtresse du jeu et relance régulièrement l’enthousiasme. (A.Lec. et M.Bo.)