Titre :
|
Meurtres sur la Madison
|
Auteurs :
|
Keith McCafferty ;
Janique Jouin de Laurens
|
Editeur :
|
PARIS : Gallmeister, 2018
|
ISBN/ISSN/EAN :
|
978-2-35178-165-4
|
Format :
|
1 vol. (400 p.
|
Index. décimale :
|
813
|
Mots-clés:
|
Énigme
;
Montana
;
Pêche
|
Avis du comité de lecture :
|
Un cadavre est repêché dans la Madison. A priori une noyade accidentelle mais des indices laissent penser qu’il s’agit d’un crime. L’enquête est confiée à la shérif Martha et à son adjoint Walt auxquels s’associe Sean, ancien détective, amoureux malheureux, reconverti dans la peinture. Soucieuse de s’imposer dans un monde d’hommes, la shérif est souvent à cran, quant à son adjoint, il est parfois décalé. Ils entretiennent des rapports souvent drôles. Sean est encore remué par sa séparation, il ne sait pas quelle place prendre dans l’enquête, pas plus que dans la vie. L’auteur ne néglige pas les personnages secondaires qui ne sont pas que des figurants. La pêche à la mouche est centrale, on en apprend beaucoup sur cet art sans que ce soit pesant. L’intrigue est solide, l’auteur sait garder notre curiosité en éveil et le bon commentaire de Craig Johnson me paraît juste. Lu par Marième Buchet - BPT St Bathélemy
|
Pour le Montana, la pêche au lancer sur la Madison est une ressource touristique lucrative. Contaminer les truites arc-en-ciel ferait baisser le prix des terrains riverains ; réinjecter des alevins résistants, élevés clandestinement, après avoir racheté ces terres dépréciées, est un bon calcul. À condition d'être patient. Alors pourquoi soudain ces macabres découvertes ? Stranahan est impliqué malgré lui et la belle shérif, Martha Ettinger, ne compte pas lui faire de cadeau. La pêche, ses techniques, son matériel, ses fans, les revenus qu'elle génère et le trafic qui s'ensuit sont au coeur de ce thriller inattendu. Le luxe de détails sur la composition des « mouches », la taille des cannes, leur sophistication, leur usage spécifique n'a d'égal que celui observé dans la multiplicité des gestes appropriés pour telle ou telle espèce? On pourrait croire à un catalogue pour pêcheurs semi-professionnels dans lequel auraient été introduits artificiellement quelques meurtres bien saignants. Or c'est la nature, ce milieu aquatique sauvage, sa faune imprévisible, véritable passion de l'auteur, qui s'imposent dans un impressionnant mystère. Stranahan en est un chantre viscéral et Martha la farouche gardienne. Une écriture sobre, directe, efficace, peut convaincre les plus rebutés de persévérer. (A.Lec. et B.T.) (source : les-notes.fr)