Titre :
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La papeterie Tsubaki
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Auteurs :
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Ito Ogawa ;
Myriam Dartois-Ako
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Editeur :
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ARLES, FRANCE : Éditions Philippe Picquier, 2018
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ISBN/ISSN/EAN :
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978-2-8097-1356-5
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Format :
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374 pages / carte / 21 x 14 cm
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Note générale :
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Traduction de : Tsubaki bunguten.
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Langues:
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Français
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Index. décimale :
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895
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Avis du comité de lecture :
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Hatoko revient à Kamakura pour reprendre la papeterie familiale et exercer le métier d'écrivain public que sa grand-mère lui a transmis. Les demandes de lettres sont souvent incongrues et la description du rituel ancestral est quasi religieux tant dans les gestes à accomplir et que dans le choix des matériaux et outils nécessaires. Un petit cercle d’amis où se côtoient des générations différentes se forme autour d’elle et la papeterie devient un lieu de partage et le théâtre de réconciliations inattendues. Très joliment illustré par les correspondances calligraphiées, ce livre astucieusement rythmé sur les quatre saisons est une agréable surprise et un hommage au Japon traditionnel capable d’intégrer une certaine modernité sans altérer ses traditions. Idée originale tendant à montrer comment des personnes modestes préservent les valeurs de la civilisation en faisant perdurer l’art de la correspondance dans une époque asservie par la technologie. Lu Par Evelyne Cosimi - BPT Vence
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La narratrice, Hatoko, a hérité de la papeterie de sa grand-mère qui lui a enseigné la calligraphie ; en effet leur principal métier est celui d'écrivain public. Elle est donc amenée à écrire des lettres diverses : condoléances pour la mort d'un singe, faire-part de divorce, missive en souvenir d'une vieille amitié. Chaque fois, elle choisit avec soin le papier, la couleur de l'encre, l'enveloppe et même le timbre. Ce travail l'amène à rencontrer de nombreuses personnes, dans une atmosphère d'écoute et de bienveillance, tout en dégustant les spécialités locales... C'est tout le raffinement de la civilisation japonaise qui imprègne ce joli roman. Il ne se passe rien de bien extraordinaire, mais l'auteur (Le jardin arc-en-ciel, NB octobre 2016) crée une atmosphère délicate, empreinte d'amitié et aussi de gourmandise. Dans la charmante ville balnéaire de Kamakura, elle détaille la calligraphie japonaise dont elle donne de nombreux exemples, ainsi que la savoureuse cuisine traditionnelle. La jeune Hatoko est sympathique, pleine d'attentions envers ses voisins et clients. Sa papeterie surannée est devenue un lieu d'amitié qui débouche parfois sur des sentiments plus profonds. (D.C. et A.M.) (source : les-notes.fr)