Titre :
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Evasion
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Auteurs :
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Benjamin Whitmer ;
Jacques Mailhos ;
Pierre Lemaitre
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Editeur :
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PARIS : Gallmeister, 2018
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ISBN/ISSN/EAN :
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978-2-35178-187-6
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Format :
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1 vol. (448 p.) / 21 x 14 cm
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Index. décimale :
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813
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Mots-clés:
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USA
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Désespoir
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Violence
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Traque
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Avis du comité de lecture :
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1968, soir de réveillon. Afin de s’évader d’Old Lonesome, prison forteresse d’une petite ville du Colorado, douze détenus, prennent des gardiens en otage et s'enfuient dans la nuit glaciale où la tempête fait rage. Le directeur de la prison lance à leurs trousses tous les matons qu'il peut récupérer et, en particulier Jim, un traqueur redoutable. Deux journalistes suivent la poursuite effrénée espérant en tirer un article pour le journal local. Mais la traque des fugitifs dégénère vite et chaque détenu comme chaque poursuivant sème un désordre rageur où la violence semble n'avoir plus de limite. Et nous voilà embarqués dans la fureur de ce récit féroce, dérangeant et glaçant. L'intrigue n'est pas vraiment originale, le vocabulaire trop cru, les propos haineux et cruels, choquent. Mais quel talent ! Malgré l'horreur des scènes, c'est presque poétique et avec ça un humour grinçant…Un très grand roman noir ! Lu par Christiane Krasnopolski, BPT Cagnes-sur-Mer
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Réveillon 1968. Alors que la tempête se déchaîne, douze détenus, prenant des gardiens en otage, s'évadent d'Old Lonesome, prison forteresse d'une ville du Colorado. Le directeur de la prison lance à leurs trousses tous les matons et, en particulier, Jim, un traqueur redoutable. Deux journalistes locaux suivent la chasse pour en tirer une bonne histoire. Aucune lueur d'espoir dans ce récit à la fin apocalyptique. En soixante-trois chapitres, où alternent les points de vue des évadés, du traqueur, des journalistes, etc., Benjamin Whitmer (Cry Father, NB juin 2015) suit cette cavale dévastatrice. Peu à peu, se dévoilent les histoires des détenus et des gardiens, tous confrontés dès l'enfance à la misère, aux abus, à la drogue. Comme le conclut une héroïne : « Il n'y a rien dans ce monde qui vaille qu'on vive pour lui, mais on le fait quand même. » Impossible de lâcher ce roman à l'écriture nerveuse, triviale et imagée. Les personnages, complexes, ambivalents, ne peuvent échapper ni à la prison ni à la ville ni à cette Amérique coupée du reste du monde où règne, incontrôlée, la violence la plus barbare. Un grand roman noir. (C.P. et L.D.) (source : les-notes.fr)