Titre :
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La vraie vie
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Auteurs :
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Adeline Dieudonné
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Editeur :
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PARIS, FRANCE : Stock
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ISBN/ISSN/EAN :
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978-2-37880-023-9
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Format :
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19 cm
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Langues:
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Français
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Mots-clés:
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Adolescence
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Frère/Sœur
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Parents/Enfants
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Violence
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Avis du comité de lecture :
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Elle a dix ans, son frère Gilles six, ils sont inséparables. Leur mère est transparente, inexistante. Leur père, violent, expose ses trophées de chasseur de gros gibier dans la "chambre des cadavres". Un drame atroce survient qui va transformer Gilles. Passionnée de physique, elle voudrait remonter le temps, effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l’autre, la vraie, et réparer son frère qui devient le double de son père…Sorte de conte horrifique où l'auteure belge regarde, avec une grande acuité, un monde glauque et étouffant à travers les yeux d’une enfant intelligente, courageuse et imaginative. De cet univers tout en ombre et en lumière, sensuel à fleur de peau, se dégage une poésie du cauchemar. Un beau premier roman sur les terreurs de l’enfance. Déjà couronné de 3 prix dont celui du roman Fnac 2018. Lu par Joëlle GRENIER – BPT Juan Les Pins
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Elle a dix ans et son frère Gilles, six. Leur mère est un ectoplasme sans volonté, leur père un chasseur pervers et violent qui tabasse régulièrement sa femme. Dans leur pavillon moche, l’ambiance est oppressante et dans la « chambre des cadavres » s’exposent les trophées paternels. Inséparables, les deux enfants s’inventent un monde chez un ferrailleur voisin... Soudain, un épouvantable accident rompt l’équilibre fragile. Adolescente, elle se passionne pour la physique quantique. Elle voudrait remonter le temps, faire marche arrière, réparer Gilles qui devient le double de son père et descendre de « la branche ratée de sa vie ». Dans ce premier roman, Adeline Dieudonné, Grand Prix du concours de la Fédération Wallonie-Bruxelles, regarde, avec une grande acuité, un monde glauque et étouffant à travers les yeux d’une enfant intelligente, courageuse et imaginative, qui a choisi Marie Curie pour figure tutélaire. La fraîcheur et la spontanéité du ton sont sans tabou ni complaisance ; l’imagination, la fantaisie des trouvailles, souvent teintées de poésie, de ce paysage intérieur rehaussent la noirceur tragique d’un univers irrespirable où le pire semble possible, voire certain, et qui parfois coupe le souffle. Un livre qu’on ne lâche pas ! (D.D. et M.-C.A.) (source : les-notes.fr)