Titre :
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Hôtel Waldheim
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Auteurs :
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François Vallejo, Auteur
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Année de publication :
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2018
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ISBN/ISSN/EAN :
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978-2-87858-988-7
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Format :
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1 vol. (297 p.) / 21 cm
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Langues:
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Français
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Index. décimale :
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803
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Mots-clés:
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Adolescence
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Suisse
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Guerre froide
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Avis du comité de lecture :
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Intrigant, inquiétant, surprenant, extravagant et presque agaçant...Dans le cadre idyllique de la Suisse, ce roman cultive le mystère historico-politique des années 70 en Allemagne, en pleine guerre froide. Nous nous laissons entraîner par deux personnages forts : Frieda, qui a trouvé le nom de son père dans les archives de la Stasi, se heurte aux souvenirs de Jeff, qui à l'époque, était un adolescent curieux et provocateur, lecteur de Thomas Mann et aussi joueur d'échecs et de jeu de GO. Lorsqu'il reçoit, 40 ans après, des cartes de l’hôtel Waldheim et que Frieda lui rend visite en France, il sera confronté à sa mémoire, aboutissant peu à peu à une sorte de culpabilité. Aurait-il été manipulé et par qui ? Démarre alors une histoire en forme d'enquête qui met en scène 2 personnages et 2 histoires qui se confrontent. Style impeccable. A lire absolument. Lu par Christiane Krasnopolski, BPT Cagnes sur mer
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À Davos, Jeff Valdera est un vacancier fidèle de l’Hôtel Waldheim, feutré et rassurant. Promenades, jeux de société, échanges culturels lient une clientèle de tous âges. En 1976, ce sera son dernier séjour, il a seize ans. De nos jours, en France, il reçoit d’anciennes cartes postales anonymes représentant l’hôtel, évoquant ses activités estivales de 1976. Intrigué, il retrouve l’expéditrice, Frieda Steigl, fille d’un professeur est-allemand disparu. Pour approcher la vérité en ces temps de guerre froide, la mémoire de Jeff va être confrontée à celle de l’Histoire. Sous les cieux montagneux et neutres d’une Suisse épargnée par la guerre, mais ouverte aux agents de la STASI, l’auteur (Un plaisir dangereux, NB novembre 2016) oppose les deux personnages principaux. Les archives reconstituées de l’opiniâtre Frieda se heurtent aux souvenirs d’un adolescent épris de Thomas Mann, curieux et romanesque, peut-être instrumentalisé, et qui sollicite une mémoire aux images floues. Sur un sujet sérieux, la filière d’exfiltration d’intellectuels de RDA, le romancier, parfait conteur à la plume légère, précise, spirituelle, offre un roman d’espionnage – de charme – au suspense tranquille. (A.C. et C.R.-G.) (source : les-notes.fr)