Titre :
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Juste une orangeade
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Auteurs :
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PASCAL Caroline, Auteur
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Editeur :
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[S.l.] : les éditions de l'Observatoire, 2018
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ISBN/ISSN/EAN :
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979-10-329-0186-1
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Format :
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245 / 20
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Langues:
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Français
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Mots-clés:
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Fille / Mère, Disparition, Angoisse, Incommunicabilité
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Avis du comité de lecture :
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Raphaëlle sans nouvelle de sa mère depuis deux jours trouve ce silence inquiétant. Les heures passent, l’angoisse monte. Où a bien pu se volatiliser Laurence, cette veuve de 73 ans ? Entre l’enquête de voisinage et les révélations des proches, elle va s’apercevoir qu’elle ignore tout de la vie intime de sa mère. Elles qui se disaient tout sur le quotidien se taisaient sur l’essentiel. Elle va recomposer alors le récit de cette relation, d’occasions ratées en gestes oubliés, de manque d'écoute en malentendus. Caroline Pascal sème les indices au compte-gouttes dans ce thriller familial où elle ausculte la relation fille/mère dans sa complexité avec force et délicatesse. Malgré le drame que l’on pressent, ce roman se lit avec plaisir car il y a de très belles lignes sur l’amour filial, conjugal, mais aussi sur l’amitié. Lu par Joëlle GRENIER – BPT Juan Les Pins
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Quinquagénaire, Raphaëlle gère avec Roland une agence immobilière parisienne. Mariée à Marc, mère de deux jeunes adultes, elle a été, adolescente, bouleversée par la mort accidentelle de son père. Fille unique, elle reste très liée avec sa mère, Laurence. Quand après avoir quitté sa maison normande celle-ci n’est pas de retour à Versailles au jour annoncé, Raphaëlle s’affole. Son mari et son fils séjournent à Singapour… Aidée par ses amies d’enfance et son associé, elle enquête aux domiciles de sa mère et découvre, stupéfaite, qu’elle a une vie cachée… Caroline Pascal (L’envers d’une vie, NB mars 2013) excelle à décrire le microcosme parisien des beaux quartiers. Les dialogues enlevés, l’empathie pour la narratrice bouleversée, néanmoins capable d’autodérision, font oublier que la quête de la disparue du mardi au samedi, heure par heure, traîne un peu en longueur. Au centre du livre, les relations mère-fille. Celle de l’héroïne avec sa génitrice est fusionnelle et pourtant chargée de non-dits. On appréciera ses rapports avec ses amies attentives, sensibles à son désarroi mais qui savent se défouler avec humour et férocité lors des moments passés entre femmes. Une satire tragi-comique, d'un intérêt limité. (L.G. et M.S.-A.) (source : les-notes.fr)