L'opération d'un anévrisme de l'aorte tourne mal et Victor Lanoux se retrouve paraplégique, cloué de longs mois sur un lit d'hôpital. Sans fioritures, monsieur Nataf ? sa véritable identité ? détaille son quotidien : les soins, la toilette, les repas... et retrouve un peu de mobilité avec un fauteuil roulant ; puis viennent l'orthophonie et les douloureuses séances de rééducation à Garches. Sans nuances, il juge médecins et personnel hospitalier. Mais il se raccroche à l'essentiel : l'amour et le soutien de sa compagne et de ses enfants, sa volonté farouche de remarcher et de reprendre ses tournages. Sous la gouaille de « Louis la Brocante » et l'autodérision percent le désarroi et l'incertitude devant l'avenir, bien connus des patients gravement atteints. Un témoignage banal malgré toute la sympathie qu'inspire l'auteur. (source : les-notes.fr)